mardi 11 novembre 2014

Un miracle en équilibre, de Lucía Etxebarria


Titre original (espagnol) : Un milagro en equilibrio


Genre : roman 
Parution : 2004 (pour la version originale)
Disponible en français en format poche (éditions 10/18)

Nombre de pages : 414


Quatrième de couverture

Lettre ouverte d'Eva à sa fille qui vient de naître, Un miracle en équilibre est une longue adresse affectueuse et drôle, piquante et poétique, où une mère dit à son enfant le bonheur qu'elle a de l'avoir conçue, portée, mise au monde, et dans quel monde ! Elle dit aussi la complexité des choix, les désirs multiples et parfois contraires qui tiraillent le cœur de la femme moderne : être indépendante, attirante, active, aimante, exemplaire, l'une après l'autre ou toutes à la fois. Elle dit encore les doutes d'un écrivain, l'inspiration capricieuse ou la cavalcade impatiente des idées et des mots quand le temps d'écrire fait défaut. De New York à Madrid en passant par Alicante, à cheval entre le passé, le présent et le futur, Eva dessine les contours d'une nouvelle forme de féminité placée sous le signe de la liberté, de l'action et de la tendresse.

Mon avis

J'avais commencé ce livre avec enthousiasme (je l'ai lu en version originale, en espagnol, donc), après en avoir lu (et entendu) tant de bien, mais j'ai été tout de même déçue. Cette longue lettre, écrite sous forme de journal intime, a reçu le prix Planeta 2004 (équivalent espagnol à notre prix Goncourt), et je n'ai pas vraiment compris pourquoi. Je ne me laisse jamais influencer par les prix littéraires pour choisir mes lectures ; j'avais eu envie de lire ce livre simplement parce que le thème m'avait plu et que l'idée d'une mère qui écrit une longue lettre à sa fille nouvellement née avait un brin d'originalité. Je m'attendais à quelque chose d'un peu plus déjanté et « vivant » venant de la part de Lucía Etxebarria... Il y a certes une vraie touche d'humour, beaucoup d'émotion, mais ce récit bourré de flashbacks traîne en longueur. J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, et je dirais que les 150-200 dernières pages sont finalement les plus belles et intéressantes. Disons que, mais ça n'engage que moi, si l'auteure s'était contentée d'écrire 200-250 pages, ça aurait suffit. Je trouve qu'elle se répète beaucoup, certains détails m'ont semblé inutiles et viennent alourdir le récit, et les retours incessants dans le passé rendent l'histoire parfois confuse... 
Cependant, je ne peux pas nier la qualité de son écriture, cette auteure a un style bien à elle que j'apprécie vraiment, l'histoire de cette femme récemment devenue mère et qui est en train de perdre sa propre mère, mourante dans un hôpital, est touchante.
Ce livre est également une réflexion sur notre société actuelle, notamment sur la place et le rôle des femmes au sein de la société et des familles, mais là encore, beaucoup de banalités et de détails sans grand intérêt... une déception pour moi, dommage.

1 commentaire :

  1. Je ne suis pas sûre que ce type de lecture soit pour moi, peur d'être agacée par les aller-retours temporels et les détails inutiles...

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