Éditeur : Sutton
Nombre de pages : 536
Genre : roman historique
Quatrième de couverture
« A tout prendre, je m'aimerais assez comme je suis, si je n'avais
souvent été malheureuse par ma faute. » À l'aube de ses trente ans,
Louise d'Épinay porte un jugement désabusé sur son existence passée :
sur sa vie d'épouse, sa vie de mère, sa vie d'amante, sa vie de femme
enfin, plongée à corps perdu dans le Paris des Lumières. Quelle faute
pourrait-elle se reprocher ? D'avoir refusé le triste rôle que lui
assignait sa famille ? D'avoir lutté pour son émancipation
intellectuelle ? D'avoir voulu satisfaire ses ambitions, peut-être ?
C'est au contraire pour ces raisons qu'il faut l'aimer, comme l'ont
aimée Rousseau, Voltaire, Diderot et tous les grands hommes qui ont vécu
auprès d'elle. Par sa quête d'un bonheur personnel, par sa volonté de
s'accomplir et de maîtriser son destin, Louise n'était pas de son temps.
Elle est du nôtre.
Mon avis
Je suis plutôt déçue par cette lecture, j'ai trouvé l'hisoire en elle-même intéressante, le récit est certainement bien documenté, mais l'ensemble manque de finesse, que ce soit au niveau de l'écriture ou au niveau du personnage de Louise. Certains passages auraient pu se trouver dans un roman à l'eau de rose, et ce n'est pas vraiment ma tasse de thé.
De plus, la première moitié du roman est un récit à la troisième personne, qui ne m'a pas emportée dans l'histoire de cette femme du XVIIIe siècle, je ne suis pas parvenue à aimer le personnage, qui pourtant aurait pu m'intéresser. Cette Louise manque de relief, je trouve que la psychologie des personnages n'est pas assez travaillée, ou alors c'est que je suis vraiment passée à côté...
De plus, la première moitié du roman est un récit à la troisième personne, qui ne m'a pas emportée dans l'histoire de cette femme du XVIIIe siècle, je ne suis pas parvenue à aimer le personnage, qui pourtant aurait pu m'intéresser. Cette Louise manque de relief, je trouve que la psychologie des personnages n'est pas assez travaillée, ou alors c'est que je suis vraiment passée à côté...
Et la seconde moitié est pour moi encore plus décevante, c'est une sorte de réécriture plus ou moins inventée du journal de Louise, dont la "vraie" version peut par ailleurs se trouver ailleurs, donc je ne vois pas l'intérêt et c'est un peu une solution de facilité... et puis pourquoi changer brutalement l'énonciation et le genre romanesque au beau milieu du livre ? J'ai également trouvé certains passages un peu longs, des dialogues pas toujours utiles et surfaits, j'aurais aimé un peu plus de descriptions qui, peut-être m'auraient permis de mieux "entrer" dans l'univers mondain du XVIIIe siècle.
En bref, le fond est intéressant, mais je n'ai pas accroché avec la forme et le style.
En bref, le fond est intéressant, mais je n'ai pas accroché avec la forme et le style.