vendredi 13 février 2015

Dôme (tomes 1 et 2), de Stephen King

Langue originale : anglais américain
Titre original : Under the dome
Date de parution : novembre 2009 aux États-Unis ; mars 2011 en France aux éditions Albin Michel
Genre : roman fantastique (en 2 tomes)
Nombre de pages : 829 pages pour le tome 1 et 730 pages pour le tome 2

Ce roman a inspiré la série télévisée Under the dome.


Quatrième de couverture

Un matin d’automne, la petite ville de Chester's Mill, dans le Maine, est inexplicablement et brutalement isolée du reste du monde par un champ de force invisible. Personne ne comprend ce qu’est ce dôme transparent, d’où il vient et quand – ou si – il partira. L’armée semble impuissante à ouvrir un passage tandis que les ressources à l’intérieur de Chester's Mill se raréfient. Jim Rennie, premier adjoint de Chester's Mill, voit tout de suite le bénéfice qu’il peut tirer de la situation, lui qui a toujours rêvé de mettre la ville sous sa coupe. Un nouvel ordre social régi par la terreur s’installe et la résistance s’organise autour de Dale Barbara, vétéran d’Irak et chef cuistot fraîchement débarqué en ville…

Mon avis 

J'avais acheté ces deux volumes (en français) sur un vide-grenier pour une somme modique... je m'étais dis, « tiens, pourquoi ne pas tenter ? ». Ma seule « rencontre » avec Stephen King remonte à longtemps : le livre était Rose Madder, et j'avais 15 ou 16 ans. J'avais trouvé ce roman un peu « tordu », mais plutôt bien ficelé. Alors même si je ne suis pas fan de fantastique et encore moins d'horreur, c'est sans grande conviction, mais aussi sans a priori, que j'ai entamé ce roman. 

Première déception : l'écriture. Pas terrible. Je sais bien qu'il s'agit de littérature populaire, je ne m'attendais pas à un chef d’œuvre, mais quand même... Je ne sais pas si le problème vient uniquement de la traduction, de qualité médiocre (mais sans doute réalisée, comme bien souvent lorsqu'il s'agit de traduire des livres « à succès », dans des délais trop serrés), ou si l'original est également mal écrit, mais toutes les coquilles que j'ai détectées dans le texte en français sont évidemment dues à un travail fait dans la hâte, et une relecture peu soignée... le soucis des délais l'emporte bien souvent sur la qualité, et c'est vraiment dommage. J'aurais dû l'acheter en anglais... Enfin, peut-être ? Bref... 
Autre chose m'a également agacée dans cette lecture : la vulgarité de langage (et pas seulement de langage, d'ailleurs !) permanente. Les personnages sont très vulgaires dans leurs propos, mais la narration est elle aussi infestée de vulgarités. Je trouve cela très désagréable et pénible à lire. 

Deuxième déception : plus de 1500 pages pour... pas grand-chose ! En refermant le livre, je me suis dit : « Tout ça pour ça ?!! » Beaucoup de bla-bla inutile, des tonnes de détails qui ne servent en rien à l'intrigue, beaucoup de répétitions (au cas où le lecteur, tellement bête, n'aurait pas bien compris...) Je suis de nature obstinée, je suis quand même allée jusqu'au bout, par curiosité, pour savoir comment l'auteur allait se débrouiller pour terminer cette histoire, mais on s'en doute bien avant les dernières pages, évidemment. De plus, j'ai trouvé qu'il y avait trop de personnages, certains personnages ont des noms qui se ressemblent, un même personnage peut être nommé de deux voire trois façons différentes : il y a de quoi se perdre, surtout dans le premier volume.

Troisième déception : pourquoi tant de violence ? Pourquoi tant de détails sanguinolents et de descriptions de scènes d'horreur ? Bon, d'accord, on est chez Stpehen King, je sais. Mais j'ai quand même eu le sentiment que certaines scènes de violence et certains détails étaient là « juste pour le plaisir », d'une totale inutilité, de la violence gratuite entre certains personnages, à croire que presque tous les habitants (à part une poignée de héros presque angéliques) de cette petite ville sont des ignares stupides et barbares.

En conclusion : je suis tout de même contente d'avoir lu ce livre jusqu'au bout (et je sais que je ne regarderai pas la série), j'ai ainsi pu me faire ma propre opinion sur un auteur et un genre littéraire que je connais très peu.
J'ai un autre Stephen King dans ma PAL, Misery, mais je vais attendre avant de tenter l'expérience... Je n'ai nulle envie de remettre ça tout de suite, même si l'histoire de Misery est totalement différente.

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